Le moindre des mondes
« Je connaissais Sjón comme un grand poète et le meilleur parolier de Björk. Ce roman-là est plein de la violence tendre et lyrique propre à l'Islande, mais il dépasse largement le cadre du folklore. Il nous raconte, comme s'il s'agissait de la chose la plus naturelle du monde, une chasse au renard qui tourne à la chasse aux fantômes, un enterrement poignant et cocasse, et des vies sauvées par la métamorphose... » (Marie Darrieussecq) Un jour tout blanc de neige et de glace, le révérend Baldur Skuggason part à la chasse, fusil à l'épaule, fureur au ventre. Pendant ce temps Fririk le botaniste cloue un cercueil, celui d'Abba, handicapée de naissance. Ces trois personnages, la bête féroce, le lettré et la douce enfant vont de façon étonnante mêler leur histoire. Le Moindre des mondes a reçu en 2005 la plus haute distinction des pays du Nord, le Prix littéraire du Conseil Nordique.