Des fins du capitalisme
Comment le capitalisme a-t-il fini par imposer son mode de vie au point de paraître naturel ? Peut-on décrire ses fins ? Peut-on penser sa fin ? Pour répondre, un homme se dresse, irréductible et inventif. Son objectif : ouvrir les possibles de la pensée et de l’action pour démasquer les fins du capitalisme. Son arme : l’anthropologie comparée. Son style : l’étude archéologique. Le capitalisme n’est pas une évolution indépassable. En quatre essais novateurs qui se lisent comme des aventures, David Graeber reconsidère ses fondements et élargit nos horizons.
Que se passerait-il si la hiérarchie n’avait rien d’une structure nécessaire à la vie sociale ? Si le travail salarié était l’héritier direct de l’esclavage ? Si la notion de « consommation » exprimait un idéal de destruction ? Et si le fétichisme était plus fort et plus rigide dans le capitalisme que dans les sociétés dites primitives ?
Graeber interroge, excite, provoque, laissant le lecteur face à une question : comment, aujourd’hui, retrouver le sens des possibles ?
«David Graeber, professeur à la London School of Economics, est anthropologue et activiste. Il fut un des leaders d’»Occupy Wall Street«. »
«Parmi ses œuvres, son essai sur la dette – »Dette, 5 000 ans d’histoire« – a été un succès mondial. »
« Traduit de l’anglais par Maxime Rovere et Martin Rueff»
«Préface de Martin Rueff»